Introduction

Sur le territoire communal de Fontvieille se trouvent plusieurs vestiges romains importants de l'aqueduc Nord des Alpilles qui mène entre autres à la Meunerie de Barbegal. Nous suivons cette trace en VTT et à la fin, nous passons aussi aux moulins à vent dont le fameux Moulin de Daudet.

Notre tour se fait dans le sens des aiguilles d'une montre en partant du Château de Montauban.

Les faits

10,6 km distance totale

2 h 30 min durée de mouvement

230 m dénivelé totalisé

orientation moyenne

balisage 25% du tracé

35% routes forestières

25% sentiers de difficulté moyenne

10% routes agricoles défoncées

5% routes départementales goudronnées

5% sentiers incluant de l'escalade

5% gravier fin

5% sentiers peu reconnaissables

<5% gravier grossier

<5% sentiers faciles

<5% petites routes calmes goudronnées

dangers monuments romains fragiles

enfants non, c'est long et difficile

utile équipement pique-nique

indispensable VTT semi-rigide, eau

Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.72643,4.714719

Téléchargements

Transports en commun

Fontvieille est relié à Arles dans le réseau Zou! plusieurs fois par jour avec la ligne 702 entre Arles et Salon-de-Provence et une fois par jour sur la ligne 707 entre Arles et Avignon. Descendre à la station Centre et continuer dans la même direction jusqu'à la station de carburants. Voir l'accès en voiture pour rejoindre le château ci-bas.

Accès en voiture

Nous sommes dans le sud-ouest du département des Bouches-du-Rhône. Fontvieille se trouve entre Arles à l'ouest et les Baux-de-Provence et Mouriès à l'est.

On arrive idéalement de l'ouest pour rejoindre les parkings conseillés (voir ci-bas). En venant d'ici on peut aussi visiter l'Abbaye de Montmajour. Au retour, un court arrêt à l'Hypogée du Castelet est possible.

La ville de Fontvieille est orientée est-ouest les deux axes principaux sont des sens uniques étroits, ce qui peut être pénible à vélo.

Parkings utiles

Le plus grand parking est à l'ouest, il est cependant indisponible le lundi et surtout le vendredi lors du marché de Fontvieille. Un autre parking se trouve à l'est au début du sens unique vers l'ouest. Les autres places sont zone bleue, limites aux résidents et généralement occupées.

Nous conseillons le parking du Château de Montauban. On y arrive sur le sens unique qui mène vers l'est. Il faut monter avant la station de carburants. Se tenir enduite à gauche et suivre le fléchage vers le parking du château. Le portail est ouvert de 8 à 20 heures, ces heures sont affichés à l'entrée. Le parking est au-delà du château sur une aire dans l'enceinte du château.

Conseils

Ce tour n'est pas difficile à condition de savoir descendre à temps de son VTT et de le pousser car il présente des passages pénibles et embroussaillés. Il n'y a aucune source d'eau en cours de route.

Pour explorer les monuments, il faut souvent laisser le vélo et marcher un peu à pied. Un cadenas est utile dans ce cas.

La visite de toutes les parties de l'aqueduc est libre. On approche tout aussi librement tous les moulins à vent. Ceux ouverts sont cependant payants pour entrer.

Il ne faut pas tenter de se garer près de l'Aqueduc de Barbegal en haute saison, ce parking est très petit et il n'y a aucune alternative à celui-ci.

Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers et espaces exposés dans les Bouches-du-Rhône. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.

Les sections

1. Du Château de Montauban à Fontvieille jusqu'à la partie la plus connue de l'Aqueduc de Barbegal avec la meunerie romaine.
2. Suivre les vestiges de l'aqueduc gallo-romain vers l'ouest.
3. Retour à Fontvieille en passant le Moulin de Daudet et d'autres moulins moins connus.

Section 1: Fontvieille - Aqueduc de Barbegal

➙ 4,3 km ... 50 min ➚ 85 m ➘ 85 m ↝ moyenne

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

15% gravier fin, sans balisage

10% routes agricoles défoncées, balisage rare

5% gravier grossier, sans balisage

10% routes forestières, sans balisage

10% routes agricoles défoncées, sans balisage

20% routes forestières, sans balisage

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

5% sentiers incluant de l'escalade, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

Dans le Château de Montauban se trouvent des expositions temporaires sur le Moyen-Âge, le 19e siècle et bien sûr Alphonse Daudet qui y séjourne sur l'invitation de la famille Ambroy. Le château est uniquement ouvert en été. On trouve aussi l'ancien nom de Montoban.

On peut passer devant la façade principale de cette belle demeure du 19e siècle sans pour autant en faire le tour. On revient ensuite au parking.

Le tour en VTT débute donc au parking du château vers le sud. Une vieille route goudronnée monte vers le sud. On passe d'abord une installation de pumptrack pour BMX, il ne faut pas tenter de s'y aventurer avec un grand VTT avec suspension, on s'y cassera forcément la gueule.

Un peu plus loin se trouve la ruine de la piscine municipale désaffectée.

La route se transforme en piste forestière de plus en plus irrégulière. Aux divers croisements, nous gardons la direction sud-est.

Le sol est aussi très irrégulier. Cela ressemble à un conglomérat naturel, mais nous sommes aussi sur l'ancienne voie romaine Via Aurelia. C'est peut-être une partie du soubassement de la route romaine car on reconnaît aussi des débris en terre brûlée.

Un peu plus loin, nous roulons sur de la roche-mère assez plate, mais cela secoue quand même beaucoup.

On passe à droite d'un camping et ce sont les dernières habitations humaines que nous verrons pour la prochaine demie heure.

Nous devons monter et il y a un passage plus raide que les autres. Les gravats son grossiers et meubles. On ne repart pas bien quand on a perdu l'élan.

La partie la plus élevée des Crottes d'Aubert est plate et un peu boisée. On y trouve un grand carrefour de pistes forestières. Nous y tournons légèrement à droite pour prendre une direction plein sud.

On ne commence pas directement la descente et on reste quelques minutes sur ce plateau à la forêt clairsemée. Nous restons sur la piste principale aux divers croisements.

Ici on se tient donc à gauche.

Le croisement suivant est plus important. Ici, nous devons tourner plus sérieusement à gauche et la descente est maintenant plus prononcée.

On ne peut pas laisse filer le VTT car la piste est trop raviné, mais c'est tout de même un plaisir après la montée précédente dont on ne voyait pas le bout.

En bas, nous arrivons sur des prés où la piste à suivre n'est pas toujours la plus claire, cela dépend aussi de la végétation. On avance toujours vers le sud en tout cas.

Plus loin, arrive à une oliveraie en activité, une pompe à vent qui est sans doute historique.

On y trouve aussi un oratoire et une pompe manuelle où l'on peut puiser de l'eau, elle n'est cependant pas potable.

Le vallon se rétrécit plus loin devant et il n'y a plus la place pour une utilisation agricole.

On pourrait continuer vers le sud, mais on arriverait ainsi sur une route goudronnée. On prend donc à droite une courte montée.

Bien que l'on reste par la suite dans la direction ouest assez claire, le type de sentier change souvent.

On se tient en tout cas à gauche au premier croisement de pistes forestières.

Lorsque la piste forestière tourne à droite, nous cherchons à rester en ligne droite pour trouver un chemin moins large.

Même pas 50 mètres après, le chemin descend par une marche rocheuse. On peut la contourner vers la droite.

On descend en tout cas dans un vallon où nous tournons dans tous les cas à gauche.

Nous nous tenons aussi par la suite toujours à gauche et en descente pour arriver droit dans l'axe de l'aqueduc qui semble sortir ici de terre.

Sous le tas de terre est enfoui le bassin de convergence des deux aqueducs romains nord et sud. Le bassin rectangulaire à été modifié plusieurs fois durant la période de fonctionnement de l'aqueduc. Il est aujourd'hui couvert de terre pour une meilleure protection dans le temps.

On ne peut pas rouler directement sur les restes de l'aqueduc, mais nous resterons désormais très près.

Nous contournons la zone du bassin de convergence enfui par la droite.

On se rabat cependant le plus rapidement possible à gauche pour passer sur une passerelle sur l'aqueduc du Vallon des Baux qui est encore actif et qui passe ici c'est en ouest au nord de la route. Il se trouve plus ou moins sur le tracé de l'aqueduc romain principal.

On descend ainsi directement sur un pré qui se trouve près de la partie nord de l'aqueduc qui alimentait la meunerie de Barbegal que nous verrons plus loin au sud.

Il y avait ici deux aqueducs dont on reconnaît les traces par la suite. L'aqueduc de gauche (est) alimentait la meunerie. L'autre part juste avant vers la ville d'Arles.

Toutes les parties de ce double aqueduc ont leur charme. Allons donc voir plus loin au sud.

Il faut d'abord descendre sur la route, passer sur celle-ci et traverser la brèche dans le monument historique pour continuer de l'autre côté entre l'oliveraie et l'aqueduc.

On longe donc le monument sans passer par les cultures d'oliviers.

Nous roulons dans la cuvette du Vallon des Arcs et l'aqueduc passe donc de plus en plus en hauteur. Il repose sur des arches dont certaines sont encore entièrement debout, ce cadre historique est aussi surtout très romantique.

C'est soit l'un, soit l'autre aqueduc qui est encore debout.

Certaines arches sont encore bien debout.

Le chemin finit par remonter insensiblement en direction du Chaînon de la Pène qui délimite le Vallon des Arcs au sud.

Lorsque les arches s'arrêtent, nous voyons devant une entaille dans la roche. C'est le moment de laisser les vélos car plus loin devant, on n'avance qu'à pied.

À droite de l'entaille passe l'un des deux aqueduc en angle droit. Ce canal de l'antiquité alimentait directement la ville d'Arles. La décision quelle eau alimente Arles et quelle eau faisait fonctionner la meunerie ne se prenait pas ici mais au bassin de convergence et de division des eaux où nous sommes passés plus tôt.

Cet aqueduc d'Arles se perd dans la garrigue.

Revenons sur l'entaille artificielle créée par les Romains. Le terme correct est une saignée. Localement on l'appelle aussi simplement Pierre Trouée. Nous traversons donc le Rocher de la Pène dans l'entaille.

On y faisait passer l'eau de l'aqueduc pour les moulins et aussi un étroit chemin d'accompagnement à droite et à gauche.

Juste derrière cet étroit passage se trouvait un local technique pour le réglage du débit des eaux qui entrent par le haut dans les moulins consécutifs dans le versant devant nous. On reconnaît surtout le mur d'enceinte du la zone de la meunerie romaine. Les moulins individuels ne s'identifient qu'avec beaucoup de fantaisie.

Dans le Musée Antique d'Arles se trouve un modèle de la meunerie romaine telle qu'elle devait être lors de son fonctionnement.

La meunerie de Barbegal est la plus grande et la mieux conservée du monde antique. La meunerie utilise au maximum la configuration naturelle du terrain: le dénivelé est de 18 mètres pour une longueur de 60 mètres, soit une pente de 30% environ.

L'eau, après avoir enjambé le Vallon des Arcs sur un pont-aqueduc (Aqueduc des Moulins) traverse le rocher par un canal taillé à méthode perio troucado. De là, elle se dédouble, formant deux courants qui alimentent une série de biefs placés l'un au-dessous de l'autre. Dans les biefs, des roues à aubes d'un diamètre plus de deux mètres faisaient tourner, par un système de lanternes (renvois d'axes), des meules en basalte logées dans des chambres de mouture. Un escalier de service placé au centre de la meunerie desservait l'ensemble des 16 pièces.

Après avoir fait travailler deux séries de huit meules, l'eau devait servir à irriguer les champs en contre-bas.

Les vestiges de la Meunerie Romaine situés sur un terrain privé, sont peu à peu envahis par la végétation.

Il y a un sentier peu reconnaissable à droite (vu d'en haut) des ruines pour descendre.

La meunerie a été identifiée et dégagé entre 1937 et 1939 par l'archéologue Fernand Benoit d'Avignon.

Nous repartons de la Pierre Trouée sur le même chemin vers le nord.

On retraverse la route et l'aqueduc comme à l'aller.

On remonte la marche à gauche de la partie nord du double aqueduc.

Nous remontons aussi sur la passerelle sur l'aqueduc du Vallon des Baux.

Cependant, nous tournons directement de la passerelle à gauche sur le chemin d'accompagnement du canal en activité.

Section 2: L'aqueduc gallo-romain

➙ 2,7 km ... 50 min ➚ 70 m ➘ 70 m ↝ moyenne

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

15% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

20% routes départementales goudronnées, balisage rare

5% routes agricoles défoncées, sans balisage

5% sentiers de difficulté moyenne, balisage rare

5% sentiers incluant de l'escalade, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

10% sentiers de difficulté moyenne, balisage rare

5% sentiers incluant de l'escalade, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

<5% sentiers faciles, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

10% sentiers de difficulté moyenne, balisage rare

5% sentiers de difficulté moyenne, balisage rare
   ↖ obligation de pousser/porter le vélo

15% sentiers de difficulté moyenne, balisage rare

5% sentiers incluant de l'escalade, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

Le chemin le long du canal est dégagé à intervalles irréguliers.

Ici, l'herbe est haute fin septembre. Nous y roulons vers l'ouest.

Le chemin d'accompagnement du canal semble remonter vers la droite, mais nous devons sortir à gauche sur la route D33. Attention, il peut y avoir beaucoup de circulation ici.

Nous descendons à gauche.

Les alignements de pierres en bord de route sont caractéristiques des Alpilles. À l'origine, ces déchets de carrière (pierres équarries non standard ou cassées lors du transport en charrette) étaient déposés au bord des chemins carrossables. Ces alignements ont apparemment évoqué aux habitants une procession de religieuses portant la coule blanche cistercienne: on les appelle familièrement les Dames Blanches des Alpilles.

Au croisement suivant, nous tournons à droite en direction d'Arles.

On suit cette route sur 550 mètres et environ deux minutes tout en passant plusieurs accès fermés à des maisons individuelles.

Il faut repérer un petit pont sur cette route ou passe le canal que nous suivions plus tôt.

On tourne ici à droite sur une piste forestière cabossée et en montée.

On repère un chemin transversal quand la forêt est plus clairsemée. Ici passe un sentier balisé en vert et qui relie les différentes ruines affleurantes d'un aqueduc de l'antiquité tardive sinon majoritairement creusé sous terre.

Nous prenons d'abord à droite en aller-retour. Ce chemin est en grande partie praticable en VTT.

En quelques minutes, nous redescendons dans le Vallon des Peissonniers.

Peissounié désigne en provençal les muletiers qui transportaient le poisson jusque dans les grandes villes. Ce nom et tous ceux qui suivent sont officieux. On ne les trouve pas dans les cartes officielles. La voie s'appelle parfois Chemin du Poissonnier comme à Éguilles.

Cette partie de l'ouvrage est aérien. Il possède une seule arche qui devait à la fois l'alléger et permettre l'évacuation des eaux de pluie du vallon normalement sec.

En passant vers le pont aqueduc et en montant à gauche, il est possible de monter en haut pour voir dans la conduite d'eau en haut.

Au pied de l'ouvrage, près du chemin, se trouve assez d'ombre pour une pause. Il n'y a par la suite pas de meilleur endroit pour un casse-croûte.

Nous retournons par la suite sur le même chemin vers l'ouest pour retrouver la piste forestière montante. Nous continuons cependant tout droit.

On ne va pas loin pour retrouver une autre portion intéressante de l'aqueduc. Nous voyons ici droit dans une partie souterraine.

On peut y pénétrer sur une trentaine de mètres.

Nous continuons par la suite à droite de l'aqueduc.

Lorsque celui-ci passe sous terre, nous devons monter.

On descend cependant rapidement dans le Vallon Portau.

La végétation est dense. On se tient à gauche quand le chemin tourne à droite.

Ainsi nous tombons sur une arche à moitié écroulée bien romantique.

Ce pont-aqueduc dans le Vallon Portau est en courbe contrairement aux autres ouvrages sur cette portion.

Il est possible de rejoindre la partie haute en passant sur le côté sud et à droite.

Nous revenons vers le nord de l'aqueduc pour reprendre le chemin plus large qui passe en boucle au nord de l'ouvrage que nous venons d'admirer.

On remonte un peu et on croise une autre piste forestière. On passe le prochain pont-aqueduc sans le voir. Il faut descendre le premier chemin à gauche après le croisement de la piste forestière.

Nous arrivons ainsi sur un tronçon du pont-aqueduc avec des contreforts.

La construction possède un passage pour les eaux de pluie transversales taillé d'un seul bloc. Les traces laissées par l'escoude (type de pioche) des est bien visible sur ce bloc

Après cette partie un peu grossière de l'aqueduc, nous remontons vers le chemin au nord du tracé de l'aqueduc et nous y continuons vers l'ouest.

La portion de chemin sans aqueduc est cette fois-ci un peu plus longue.

On traverse une piste sans diverger de la direction ouest.

On gagne aussi un peu de hauteur dans une garrigue de plus en plus basse.

La conduite est plaisante sur le gravier naturel assez fin.

Nous gardons la même direction tant que c'est possible.

Ici commence un chemin plus étroit et en descente irrégulière. Nous préférons pousser les vélos car nous ne voulons pas attérir dans la garrigue piquante.

À droite de ce petit chemin se trouve un trou, ce n'est autre que l'aqueduc souterrain à la voûte écroulée à cet endroit.

Cette ouverture est aussi un repère pour nous: on dévie un peu vers la droite pour descendre dans le vallon.

En bas se trouve un petit champ cultivé et il faut passer par le seul passage laissé entre les clôtures.

La photo est prise retour lors de la remontée du Vallon de Charmassonne vers l'ouest.

Le pont-aqueduc du Vallon de Charmassonne traverse le vallon profond. La partie au-dessus du creux que nous venons de passer manque complètement.

Il faut monter à droite de la ruine visible, cela ne va qu'en poussant le VTT.

On peut monter sur l'aqueduc en ruine. D'en haut, on voit d'autres morceaux de l'aqueduc couverts par la garrigue.

Nous reprenons le chemin d'avant qui garde la direction ouest. On remonte légèrement.

Au fond à gauche vue des ruines de l'Abbaye de Montmajour.

Trois minutes après le dernier pont-aqueduc, nous arrivons à la dernière ruine romaine de notre tour. On arrive tranquillement par en haut, l'aqueduc des Sumians se trouve gauche de notre tracé.

Construit au 1er siècle de notre ère, ce pont-aqueduc des Sumians est le vestige le mieux conservé de l'aqueduc romain dit nord des Alpilles. Ce monument alterne gros appareils et des réparations en petits appareils.

Il est possible de longer ce pont-aqueduc par le haut.

À partir d'ici, nous changeons de direction et nous quittons les ouvrages romains antiques. Nous nous rabattons vers le nord.

Section 3: Les moulins à vent de Fontvieille

➙ 3,6 km ... 50 min ➚ 70 m ➘ 70 m ↝ moyenne

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

5% routes forestières, sans balisage

5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

55% routes forestières, sans balisage

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

5% routes forestières, sans balisage

<5% sentiers faciles, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

5% routes forestières, sans balisage

<5% sentiers faciles, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

10% routes agricoles défoncées, balisage rare

5% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

Le chemin vers le nord semble tout tracé Cependant, la direction n'est pas tout à fait la bonne car après 200 mètres, on prend droite un chemin irrégulier entre un bosquet à droite et un champ d'olivierà gauche.

Pour finir, on monte ce terrain raviné. En 2025, ce passage n'était pas assez large pour les pédales du VTT

Nous continuons maintenant quelques instants en direction est.

En peu de temps, nous arrivons à un arbre chétif.

on tourne ici deux fois à gauche pour retrouver une direction nord qui nous fait passer sur une piste agricole entre deux champs d'oliviers. La pente est en légère montée désormais.

Nous entrons dans une forêt de pin d'Alep et nous arrivons sur un croisement, où nous tournons en angle droit à droite.

Nous restons dans la forêt de résineux et la montée est maintenant plus soutenue.

À la fin de cette ligne droite vers l'est, on prend à gauche pour un court instant car on remprend la direction est tout de suite après.

Arrivant sur un croisement plus prononcé, on prend à gauche et vers le nord.

Nous arrivons près de quelques maisons sur une vieille route goudronnée. Devant un portail blanc d'une maison, nous nous tenons à droite pour replonger dans la verdure. Il y faut cependant repérer un chemin en montée et en longue courbe vers la gauche.

Ce chemin nous fait monter sur un éperon rocheux portant la tour d'un moulin certes restauré, mais sans ailes.

Le Moulin Sourdon est souvent surnommé Moulin Tombé car il est le premier à perdre son toit et ses ailes. Il est le plus à l'ouest et demeure le doyen puisqu'un acte notarié de 1791 prouve qu'il était déjà en activité. Il est restauré une première fois en 1958 avant de devenir un belvédère en 2015. L'accès est cependant cadenassé fin septembre 2025.

On vout cependant assez du pied du Moulin Sourdon, notamment vers le Moulin Daudet à l'est. C'est notre prochaine destination.

On descend par un chemin faisant une longue courbe vers la droite. On voit alors que sous le moulin était situé une carrière de pierres.

Des que nous sommes en bas, on rejoint la route pour la traverser au passage piéton. Les quelques marches freinent les cyclistes et c'est bien car les automobilistes circulent ici sans aucun respect pour les autres.

En face, nous continuons vers l'est. Le chemin principal visible et autorisé mène vers la gauche et semble nous éloigner du moulin.

C'est cependant afin d'offrir une montée plus douce pour monter vers cet autre éperon rocheux.

Ici se trouvent beaucoup plus de personnes qu'aux autres moulins.

Ce moulin appartenait au meunier Ribes. On l'appelle aussi Moulin Saint-Pierre. Il fonctionne environ un siècle pour arrêter de tourner en 1915. Il devient le Moulin de Daudet en 1935 sur l'initiative des Amis du Moulin, parmi lesquels Léo Lelée qui réalise de nombreux dessins du moulin, dont celui du mécanisme encore existant aujourd'hui.

Daudet s'en inspire largement dans les descriptions de Lettres de mon Moulin. L'auteur prétend même l'avoir aquis dans un acte de vente imaginaire et c'est ici qu'il situe notamment le Secret de Maître Cornille.

Alphonse Daudet, souvent crédité d'être un auteur provençal, n'a habité qu'une année à Fontvieille. Il est certes né à Nîmes, mais il passe la majeure partie de sa vie à Paris ou ailleurs. Il n'y jamais habité le moulin qui porte son nom aujourd'hui.

Nous redescendons sur le chemin par lequel nous sommes monté vers le Moulin de Daudet et nous continuons vers le nord.

En peu de temps, nous arrivons à la ruine du Moulin Ramet. Il n'en reste que la tour et on aperçoit une cage d'escalier à l'intérieur.

Nous redescendons de la triste ruine et nous continuons à gauche et vers le nord-est. On arrive ainsi à un quatrième moulin

Le Moulin Tissot-Avon est le plus près du Château de Montauban. Cette proximité lui valait de fréquentes visites d'Alphonse Daudet qui s'arrêtait à ce moulin bien plus souvent qu'aux autres. Il a même projeté de l'acheter: "ce serait le cas, décidément d'acheter le moulin du Père Tissot, je lui en parlerai quand j'irai là-bas. L'honneur m'oblige à avoir un moulin" (correspondance privée).

Ce moulin a cessé de tourner vers 1905. Trophime Avon en a été le dernier meunier. Propriété communale depuis 2015, il a été entièrement restauré en 2016.

Deux sortes de meules sont utilisées pour moudre le grain. La meule fixe appellée dormante ou gisante et la meule mobile appelée courante ou tournante. Le meunier devait veiller à la qualité des pierres sélectionnées et à bien entretenir ses meules qu quotidien.

Les deux meules présentés ici en dehors de la table sont d'origine. La grande était une meule dormante, et la plus petite, fortement érodée, est une meule tournante.

Sources et informations supplémentaires

Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "Saint-Martin-de-Crau", échelle 1:25000, 3043OT.

Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Cartes IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.

En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.

Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.

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