Introduction

En Provence, les bories font partie du paysage. On a peut-être celles bien coniques en tête. Cependant à Cornillion-Confoux, elles sont bien plus grandes et diverses. On en trouve des rondes, des carrée, d'autres sur un plan très irrégulier ou encore avec des marches à l'extérieur pour servir de tout de guet pour la chasse.

Nous nous trouvons sur un plateau calcaire boisé au nord de l'Étang de Berre et au sud de Salon-de-Provence. Cornillon est un petit village endormi, nous le visitons en premier. Les bories et les autres sites d'intérêt se trouvent tous au nord du village et du point de départ.

Les faits

15,5 km distance totale

2 h 15 min durée de mouvement

150 m dénivelé totalisé

orientation moyenne

balisage 15% du tracé

45% petites routes calmes goudronnées

20% routes forestières

15% routes en ville goudronnées

10% routes agricoles

<5% routes forestières défoncées

<5% passages très pentus

<5% routes goudronnées sans circulation motorisée

<5% marches naturelles en montée

<5% escaliers

<5% marches naturelles en descente

dangers Coutres parties sur route départementale

enfants oui, mais c'est long

utile équipement pique-nique

indispensable VTT semi-rigide, eau

Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.56957511063647,5.067097460468375

Téléchargements

Transports en commun

Uniquement des services de bus scolaires de la ligne 591 du réseau lepilote.com relient Saint-Chamas à Salon-de-Provence via Cornillon. Ces horaires correspondent malheureusement rarement aux temps où l'on veut arriver et reparir du lieu.

Accès en voiture

Nous sommes au nord de l'Étang de Berre et près de l'autoroute A7 entre Avignon au Nord et Marseille au Sud. On prend des deux directions la sortie Salon-de-Provence et on suit d'abord la direction Arles sur l'A54, mais on prend la première sortie Pelissane. Au rond-point avec l'avion au centre prendre de nouveau vers Arles, tout comme aux deux rond-points suivants.

En venant d'Arles, prendre l'A54 vers Salon-de-Provence et sortir au péage de Grans, suivre la direction vers Berre.

Au rond-point suivant, nous prenons la sortie vers Berre-l'Étang sur la D113 et peu après la sortie vers Cornillon-Confoux, tout comme au au rond-point suivant.

Nous arrivons ainsi en montée dans la village. Prendre deux fois à droite vers Grans et Parkings Visiteurs. Passer le Parking P1 et descendre 250 mètres plus loin au Parking P2 à gauche.

Parkings utiles

Le centre-ville de Cornillon est réservé aux résidents. Les deux parkings pour visiteurs sont au nord-ouest sur la route D70a vers Le Pont de Rhaud et Grans. Le parking P2 offre un peu plus d'ombre.

Conseils

Le tour est aussi décrit sous le nom de Chemin des Bories, le fléchage est cependant incomplet et avec le VTT, nous rejoignons aussi d'autres sites plus éloignés.

Les parties sur route sont très courtes, mais il convient d'y faire particulièrement attention.

Après la pluie peuvent persister d'énormes flaques d'eau sur les pistes forestières. Il y a des passages sur pistes très irrégulières qui exigent des VTTs avec une suspension à l'avant et des des pneus à crampons.

Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers et espaces exposés dans les Bouches-du-Rhône. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.

Les sections

1. Tour panoramique du village de Cornillon.
2. Les bories, un mur à abeilles et un lavoir en plein champ.
3. Le point culminant et une autre belle borie.
4. D'autres bories dans la forêt sur le retour au point de départ.

Section 1: Village de Cornillon

➙ 2,2 km ... 20 min ➚ 25 m ➘ 15 m ↝ facile

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

10% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

40% routes en ville goudronnées, sans balisage

10% routes goudronnées sans circulation motorisée, sans balisage

<5% escaliers, sans balisage
   ↖ obligation de pousser/porter le vélo

45% routes en ville goudronnées, sans balisage

Le Parking P2 est à l'écart et on y a toute la place pour déballer ses VTTs. On a cependant une première montée à gravir pour rejoindre la route vers le centre du village.

Nous tournons à droite, une flèche indique le Parking P1.

Nous ignorons ce parking et aussi l'intersection suivante.

Lorsque la route tourne à droite, nous prenons la route pavée à gauche en légère montée pour entrer dans le village.

Nous passons un jardin avec un point d'eau et la Fontaine des Vignerons, mais nous ne sommes qu'au début du tour.

Le premier arrêt vaut pour la place formée entre le beffroi et l'église. Elle est surtout marquée par des peintures en trompe l'œil sur l'immeuble en face de nous.

Ce mur peint est réalisé par le Groupe 7ème Sens. Tous les éléments architecturaux de ce mur peint sont issus de détails de bâtiments situés sur la commune.

Il s'agit d'un hommage à Adam de Craponne (1526-1576), gentilhomme provençal et ingénieur français qui fait construire entre 1557 et 1558 le canal qui porte son nom et qui a permi d'irriguer la Plaine de la Crau avec l'eau provenant de la Durance. En 1559, Adam de Craponne fait exécuter le percement d'une colline entre la Plaine du Cros du Lys et la rivière de la Touloubre, offrant ainsi un débouché artificiel qui a permis d'assainir ces zones marécageuses.

La tour de l'horloge domine massivement la place et l'église en face.

Le beffroi est construit en 1852. Le tremblement de terre de 1909 l'abîme, mais il est remis en état.

L'office de tourisme est aussi couvert de haut en bas de peintures murales.

On retrouve sur la façade principale et sur celle du sud les thèmes du peintre et illustrateur Léo Lelée (1872-1947), et des motifs provençaux de tissus.

Les autres maisons du village sont en grande partie d'origine et celles-ci n'ont pas besoin de peintures cachant les enduits modernes.

On peut explorer les autres rues du petit centre, mais attention, on y trouve quelques escaliers.

L'église St. Vincent de Cornillon date du 12e siècle. Elle est style roman qui n'est pas altéré à l'intérieur. Les vitraux sont cependant récents.

Sur la droite se trouve le presbytère du 15e siècle. C'est aujourd'hui une location touristique.

Nous avançons à gauche de l'église vers la promenade qui fait le tour du rocher vers la gauche. On passe divers œuvres d'art récentes comme Ikaria du sculpteur polonais Igor Mitoraj ou La Sardine par Denis Nayrac.

Ces œuvres d'art n'empêchent pas d'admirer le panorama.

En avançant un peu, on trouve aussi une première table panoramique. Nous sommes un peu en hauteur, mais bien sûr, nous sommes aussi dans la partie très plate des Bouches-du-Rhône et de la Provence. On voit surtout sur l'Étang de Berre qui ressemble d'ici à un lac.

En avançant autour du centre contre le sens des aiguilles d'une montre, on arrive au lavoir du village. Comme la plupart des installations de ce type, il date de la fin du 19e siècle sans que l'on connaisse la date de construction précisément.

Nous restons pour la suite sur le pourtour panoramique du village et nous tombons sur quelques marches en montée. Mais cet obstacle est vite franchi en portant le vélo.

La promenade continue maintenant en direction nord avec la vue qui s'ouvre vers l'est. On trouve ici un point d'eau où l'on peut boire sans entamer ses réserves pour le reste du tour qui sera sans source d'eau potable.

Devant nous, en direction nord-est, on voit surtout toutes les parties du Luberon. Une deuxième table panoramique détaille les différentes parties du massif.

Notre promenade se transforme en route du village. Nous continuons à garder la direction nord.

Lorsque cette route en bordure du village s'apprête à descendre vers la droite, nous tournons à gauche dans la Rue des Ferrages. Ici se trouvent aussi les arrêts de bus du village.

On prend à droite au bout de la rue et nous retrouvons notre route de l'aller.

Nous nous tenons à droite au croisement au-dessus du Parking P2.

La Voie Aurélienne est privée, mais c'est aussi un chemin de randonnée balisé. Nous y restons jusqu à la fin du goudron et on avance ensuite dans la même direction dans la forêt.

Section 2: Bories, Mur apié, lavoir

➙ 3,9 km ... 40 min ➚ 15 m ➘ 50 m ↝ facile

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

20% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

15% routes forestières, sans balisage

<5% marches naturelles en descente, balisage rare

15% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

<5% escaliers, avec balisage
   ↖ obligation de pousser/porter le vélo

15% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

10% routes en ville goudronnées, balisage rare

25% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

5% routes agricoles, balisage rare

Après le goudron, on arrive à un croisement en forêt.

À droite descend le chemin balisé par lequel nous reviendrons à la fin du tour.

Nous prenons cependant le sentier avec la barrière. Il est parallèle à la piste forestière balisée, mais reste un peu en hauteur.

Des panneaux avertissent plusieurs fois qu'un terrain privé se trouve sur la gauche. C'est cependant ici que se trouvent les bories et la plupart des autres constructions en pierre sèche comme des longs muret et des enclos. Le mieux est de rester à distance de ces installations et de les admirer sans y pénétrer. Ainsi, on répondra aux exigences des propriétaires et aussi à celles qui préservent le mieux le lieu.

La première borie est une cabane de plan rectangulaire adossée d'un côté à la falaise. Même si le toit paraît plat, elle dispose comme toutes ces constructions en pierre sèche d'une voûte en encorbellement. Elle n'est pas visible de l'extérieur parce que le pourtour extérieur de cette voûte a été surélevé de pierres. C'est aussi un moyen de débarrasser les champs de pierres. Car la forêt est ici récente, il y avait ici des prés et des champs jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale.

La deuxième borie est plus élaborée et plus grande. Elle est adossée à in amas très large de pierres qui avaient sans doute aussi dégagées des champs. Le cabanon est de plan presque carré. On reconnaît bien la voûte de l'extérieur. Les pierres plates au bord dépassent comme les tuiles d'un toit de maison. Il ne manque que la gouttière.

La troisième borie dans cette ligne est plus trapue. Nous ne voyons pas l'ouverture en arrivant, elle se trouve de l'autre côté. Le dôme ressemble un peu plus à une borie classique. Il y a ici aussi des contre-forts de grandes masses de pierres.

Vu le nombre de cabanes si près les unes des autres, on peut penser qu'elles servaient toutes avant tout pour débarrasser les pierres des champs.

Lors de toute cette descente, nous sommes accompagnés par un muret qui nous sépare le la piste forestière plus bas. Nous devons désormais y descendre. On porte ou on pousse les vélos pour ne pas disloquer les pierres du mur.

En bas, nous trouvons un poteau indicateur et un croisement de routes à nouveau goudronnées.

Nous prenons à droite.

On roule maintenant sur une longue route rectiligne vers l'est, elle fini par porter le nom de Chemin de Camp Long.

À la hauteur d'une maison, nous continuons tout droit.

Ensuite suivent deux virages et on arrive au panneau pointant vers le Mur des Abeilles à gauche. Nous pouvons laisser les vélos en bas au bord de la route.

Le mur apié (ou apier) de Cornillon-Confoux est en longueur le deuxième mur à abeilles de France. Construit en pierres sèches, il est long de 60 mètres et comprend 53 niches ou alvéoles destinées à abriter les ruches.

Le mur est placé pour avoir les ouvertures au sud-sud-est pour offrir la chaleur du soleil aux abeilles tout en les protégeant du Mistral froid.

L'origine des apiés en Provence proviendrait de l'époque gréco-romaine. Leur édification s'intensifie durant les guerres napoléoniennes à cause du blocus continental exercé en mer par la flotte anglaise. En effet, le sucre provenant des Antilles ne pouvant plus arriver en France, l'apiculture s'est plus massivement développée. Ainsi, il y avait ici des champs de lavande et non pas la pinède actuelle.

Les ruches étaient fabriquées en écorce de chêne-liège ou en paille de seigle.

Nous continuons sur le même Chemin de Camp Long. Il est désormais en descente et on arrive sur la Route de Confoux (D70) où nous prenons à droite.

Peu après se trouve sur la gauche un grand ancien corps de ferme. Les deux structures visibles côté route sont des presses manuelles pour la production de l'huile d'olive. Le mécanisme en bois manque ici totalement. On voit une presse similaire avec un mécanisme reconstruit dans le village de Cotignac dans le Var.

Nous continuons encore quelques dizaines de mètres sur cette route pour tourner au prochain carrefour à gauche. Ce Chemin de la Coopérative fait quelques virages et monte et descend un peu avant de devenir rectiligne en nous menant vers est-nord-est.

On repère l'unique chemin agricole vers la gauche et le nord 800 mètres après avoir quitté la route départementale et qui ne mène pas vers des maisons. Une petite flèche indique le Lavoir Communal de Saint-Raphaël.

Ce lavoir rénové se cache un peu plus loin sous deux énormes platanes. Ils sont le signe indéniable de la présence d'eau. Le lavoir est construit entre 1890 et 1900 pour donner aux habitants des hameaux environnants l'accès à l'eau potable. Abandonné après la Seconde Guerre Mondiale, il est d'abord transformé en abreuvoir, puis en dépotoir pour tomber peu à peu en ruines. Le toit disparaît tout comme le système de pompage. Il est reconstruit en 2009 à l'identique à l'initiative de la commune.

On y trouve un banc qui se prête idéalement à une pause. On peut aussi s'abriter sous le lavoir en cas de vent ou de mauvais temps.

Section 3: Panorama, Bories

➙ 2,7 km ... 25 min ➚ 40 m ➘ 30 m ↝ moyenne

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

20% routes agricoles, sans balisage

10% routes en ville goudronnées, balisage rare

35% routes agricoles, sans balisage

10% passages très pentus, sans balisage

5% marches naturelles en montée, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

15% routes forestières défoncées, sans balisage

5% routes agricoles, balisage rare

Nous continuons tout droit vers le nord à partir du lavoir en plein champs. Après la pluie, cette piste agricole peut être très humide, autrement, elle est très poussiéreuse.

En avançant, on a la vue sur le Château de Confoux que l'on ne verra pas autrement, même si nous passerons plus tard très près.

C'est un ancien château-fort probablement construit au 13e siècle par les archevêques d'Arles. La vaste construction comprenait une église de style roman. Le château est remanié à la Renaissance: fenêtres à meneaux, créneaux de l'enceinte murés, tours reliés à la bâtisse. Il comprend, à proximité, la Chapelle Notre-Dame de Confoux, de style roman, datée d'au moins 1098.

On débouche à nouveau sur la route D70 pour y tourner à droite.

Nous ne restons pas longtemps sur cette route passante. On prend à gauche après le monticule boisé qui porte le Château de Confoux.

L'origine du mot Confoux vient du latin Confurcum signifiant Carrefour. Confoux tire donc son nom de sa situation à un croisement de routes.

Le château et la chapelle sont privés et ne se visitent pas.

Nous continuons donc de monter entre le château et quelques maisons pour retrouver une petite route plate au-delà. On longe un terrain clôturé après lequel nous tournons à droite.

Cette bande d'asphalte se termine à une dernière maison et une barrière. Nous tournons tout de suite après à droite.

La montée est plus prononcée et la piste est dans un mauvais état. On fait un virage à droite pour arriver sur une grande aire dégagée assez plate.

On y repère un petit chemin en montée à gauche (ne pas descendre la route forestière).

Le chemin ne se prête pas à monter en VTT. On laisse les engins donc au pied de la petite colline.

Le chemin nous mène vite au sommet coiffé d'une borie en ruine ayant sans doute servie de guet de chasseurs.

On en a une vue semblable à celle de Cornillon sur le Luberon. Mais on voit mieux vers l'est et ainsi sur la Montagne Sainte-Victoire au loin.

Nous redescendons de la colline sur la zone plate et on y prend à droite en VTT.

La qualité de la piste reste médiocre, mais nous sommes en descente.

Prendre à gauche à la première occasion notable.

On retrouve plus bas la petite route quittée plus tôt. Nous tournons à droite après la barrière.

Quelques mètres plus loin se trouve une borie joliment rénovée sur la gauche. Cette cabane de Suriane présente deux chambres. Comme les précédentes, elle est adossé à un amas de pierres dégagées des champs.

Cette borie pourrait dater du 17e siècle. On peut entrer sur le terrain pour l'admirer.

Section 4: Bories en forêt

➙ 6,6 km ... 45 min ➚ 70 m ➘ 55 m ↝ facile

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

25% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

20% routes forestières, sans balisage

15% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

15% routes forestières, sans balisage

5% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

5% routes forestières, sans balisage

15% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

Nous continuons de la Cabane de Suriane vers le nord pour arriver sur un croisement en T où nous tournons à gauche pour continuer notre boucle.

Cette petite route marqué la limite communale entre Cornillion-Confoux au sud et à gauche et Grans au nord et à droite. À notre connaissance, il ne porte pas de nom bien défini.

Après 400 mètres et après les serres d'une ferme ferme sur la gauche, on tourne à gauche sur une centaine de mètres pour trouver à gauche de la route un puits provençal couvert. C'est très classique dans la région, ici il est cependant construit dans la technique des bories, du moins pour sa partie au-dessus de la terre. Le puits est profond et il y a encore de l'eau au fond.

On retourne ensuite sur le chemin de la limite communale pour continuer à gauche et vers l'ouest. Il est maintenant bordé de murets en pierre sèche.

Après 500 mètres, on passe un parking en forêt. Nous tournons encore à gauche pour monter en direction sud.

On passe une barrière et la route forestière tourne après bientôt à gauche. À cet endroit se trouve une ouverture dans le muret à droite et quelques mètres plus loin nous remarquons une autre belle borie.

Elle est classique sur plan rond, mais contrairement aux bories plus petites, elle présente une sorte de bordure à la hauteur du toit. Ce n'est bien sûr pas toit, mais une voûte en encorbellement comme on les trouve sur toutes les bories.

Le linteau de l'unique entrée est déchargé par un petit triangle formant un arc élémentaire.

L'endroit est bien paisible, nous retournons cependant vers le chemin de la limite communale et on y tourbe encore à gauche.

Maintenant, il n'y plus de goudron.

Après autres 400 mètres se trouve une autre borie directement à gauche de la route.

Elle ressemble à la précédente, mais elle présente plusieurs particularités.

La borie est entouré d'un grillage pour que l'on ne monte pas sur la voûte.

On trouve près de l'entrée unique une cuve creusée dans un gros rocher, cela pouvait servir d'abreuvoir. Il n'est cependant pas clair d'où pouvait provenir l'eau. Peut-être était-elle recueillie sur l'étrange bord à deux tiers de la hauteur de la borie?

À gauche de l'entrée se trouvent des marches pour monter justement sur ce rebord. Était-ce aussi un guet de chasse?

La voûte semble surélevée pour des raisons inconnues.

Le tour en VTT continue ensuite encore vers l'ouest sur le chemin non goudronné de la limite communale. Au bout d'un temps, il redevient goudronné et debuche sur un croisement avec un poteau électrique. Nous tournons ici à gauche sur le Chemin des Grattes.

On monte en deux lacet avant que la route ne redevienne droite.

La route asphaltée se termine par une barrière, on la passe pour continuer sur une piste forestière.

Elle est en principe en montée, il y a cependant aussi des passages plats avec des grandes flaques d'eau hors saison.

Il y a cependant aussi une montée plus prononcée. Il faut bien reprendre de la hauteur pour revenir vers le village.

On passe une autre barrière aux Méjeans.

Dans la descente suivante, nous avons de nouveau du goudron sous les roues.

Une borie se trouve directement à droite de la route. Elle est grande comme les précédentes et elle dispose aussi d'une bordure marquée entre le mur et la voûte. Cette cabane est bien préservée.

Quelques mètres plus loin se trouve aussi à droite une cabane au plan carré et avec un toit paraissant plat. Celui-ci est cependant soutenu par une classique voûte à encorbellement à l'intérieur.

Pas très loin et plus bas, nous arrivons sur un croisement menant à droite à une maison. Plusieurs panneau interdisent l'accès, mais la dernière borie ou cabane du tour se trouve tout de suite à droite.

Le bâtiment en pierre sèche présente deux chambres avec accès juxtaposés. La pièce à droite est plus grande.

On continue ensuite dans la même direction pour arriver sur un croisement que nous connaissons de l'aller. Cette fois-ci, nous tournons légèrement à droite sans monter aucun muret. On monte sur une piste forestière qui est parallèle au chemin avec les premières bories du tour.

Cette piste forestière débouche sur la Voie Aurélienne goudronnée. Nous la prenons jusqu'au bout pour arriver sur le croisement en haut du parking P2 et au point de départ.

Sources et informations supplémentaires

Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "Salon-de-Provence", échelle 1:25000, 3143OT.

Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Cartes IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.

En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.

Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.

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